Vue aérienne de l'étendue du réseau allemand :

Cette vue aérienne permet de se rendre compte de l'étendue du réseau allemand (en rouge). Les galeries vertes représentent le reste du réseau.

Note : les galeries de l'abri du Lycée Montaigne, de la Faculté de Pharmacie et de lEcole des Mines ne sont pas détaillées en raison de leur complexité. Par ailleurs, il faut noter que les galeries adjacentes à l'est et à l'ouest (rue d'Assas, boulevard Saint Michel) n'étaient pas isolées du reste du réseau comme l'étaient les différents abris, mais plutôt suceptibles d'être empruntées en cas de besoin.

Les Allemands avaient sélectionné ce coin de réseau pour s'y établir pour des raisons stratégiques. La première raison est l'emplacement central du secteur dans la capitale. La deuxième raison tient à l'emplacement dans les anciennes carrières. Les galeries réquisitionnées par les Allemands dans les carrières se situent à l'extrême nord du Grand Réseau Sud. De ce fait, il leur était plus facile de tenir la position et d'y aménager des issues de secours. Tous les abris allemands ont été utilisés comme postes de commandement ou abris anti-aérien, mais jamais à des fins de stockage de munitions ou de matériel militaire.

A l'étude de la vue aérienne ci-dessous, on comprend la logique d'implantation des installations allemandes en sous-sol.

Les deux bunkers du Sénat (abri Médicis et abri du Musée) consituent le coeur du réseau. C'est ici que sont implantés les postes de commandement de la Luftwaffe Ouest.
Les abris au sud (abri du Lycée Montaigne et de la Faculté de Pharmacie, abri de l'Ecole des Mines) consituaient à la fois des abris anti-aériens et des avant-postes permettant de protéger les PC du Sénat.
Les galeries partant vers le nord, ainsi que les galeries adjacentes de l'est et de l'ouest permettaient à la fois de relier les différents points du réseau, et de s'assurer de nombreuses issues de secours. Ces issues étant aménagées par les Allemands, seuls ces derniers en connaissaient l'existance et la localisation.